Comment je suis devenue généalogiste familiale professionnelle

La semaine dernière, je vous racontais comment j'ai eu le déclic pour devenir généalogiste familiale. Mais concrètement, comment passe-t-on de la passion à l'exercice professionnel de ce métier de mémoire ? 

Se former à la généalogie familiale 

Il n'existe pas de parcours unique pour devenir généalogiste. En me renseignant, j’ai découvert que l’Université de Nîmes proposait une formation universitaire dédiée : le Diplôme Universitaire Généalogie et Histoire des Familles. À la fin de ma licence d’Histoire, j’ai candidaté… et j’ai été acceptée. 

Cette première année a été marquante. En plus des cours, j’ai mené un travail de recherche généalogique autour d’un couple rémois du XIXe siècle. J’ai volontairement choisi de ne pas travailler sur mes propres ancêtres, pour me placer dans la posture d’une généalogiste professionnelle face à un dossier client. J’y ai passé des heures, des journées, des soirées. Et j’ai adoré. 

Cette formation m’a aussi permis de réaliser un stage de 4 mois dans un cabinet de généalogie familiale. Une immersion précieuse, qui a confirmé que je voulais faire de cette passion un métier à part entière. 

De nouvelles clés pour explorer l’histoire familiale

Riche de cette première année, j’ai poursuivi avec une deuxième formation : le Diplôme Universitaire Approfondissement en Généalogie, toujours à l’Université de Nîmes. Une année intense, où j’ai découvert plusieurs facettes du métier : 

• la généalogie successorale
• la psychogénéalogie
• ou encore la génétique

J’ai également mené un deuxième mémoire de recherche, cette fois sur un sujet très fort : Le poids de l'histoire familiale à travers l’impact de la Shoah sur les survivants juifs et leurs descendants. Cette étude m’a profondément marquée, tant humainement que professionnellement. Elle m’a fait prendre conscience de l’importance de la transmission des histoires familiales, et de la manière dont la généalogie peut aider à en préserver la mémoire et en comprendre les traces, même plusieurs générations plus tard.

Lancement de mon cabinet : VADEZ Généalogie 

Ces deux années de formation m’ont non seulement permis d’acquérir des compétences solides, mais elles ont surtout renforcé ma conviction : la généalogie familiale est le métier de mes rêves. Et aujourd'hui, c’est avec beaucoup de fierté que je lance mon cabinet : VADEZ Généalogie. 

Mon objectif : vous accompagner avec bienveillance pour retracer l’histoire de vos ancêtres, transmettre votre héritage familial et redonner vie aux récits oubliés.