Quand les cousins se disent oui !
En faisant de la généalogie, il y a une découverte que beaucoup finissent par faire : un mariage entre cousins. Au début, ça surprend. Puis on en trouve un deuxième, un troisième… Et finalement, on s’y habitue et on se rend compte que c'est fréquent.
C’est pas bizarre, c’est de l’implexe
Ces mariages entre personnes d’une même famille créent ce qu’on appelle un “implexe”. C’est un mot un peu technique pour dire qu’un même couple d’ancêtres revient plusieurs fois dans l’arbre. De ce fait, à certaines générations, on a moins d’ancêtres “uniques” que prévu à une génération donnée, et certains sont alors présents deux fois (voire trois ou plus) dans l'arbre. Dans ma famille paternelle, c’est même assez courant.
Pourquoi c’était fréquent ?
Aujourd’hui, ça peut surprendre, mais autrefois, ce n’était ni choquant ni rare, surtout pour des cousins éloignés. C’était souvent un moyen de garder les terres, les liens familiaux ou la confiance entre familles. Les villages étaient petits, les déplacements limités, et les familles souvent liées. Résultat : beaucoup d’implexes dans mon arbre.
Et sauf cas très particuliers, ça ne posait pas vraiment de problème. À part peut-être pour nous, les généalogistes, quand on essaie d’y voir clair !
Un arbre plein de croisements
Au final, les implexes ne sont pas juste des boucles : ils racontent des modes de vie, des villages soudés, des habitudes d’un autre temps. L’arbre généalogique n’est pas une ligne droite, c'est un vrai labyrinthe.
Alors maintenant, quand je tombe sur un couple de cousins germains dans mon arbre, ça ne me surprend plus. Et d’ailleurs, encore récemment, un nouveau petit implexe est venu se glisser dans les branches : un nom de famille m’avait intriguée, présent à la fois du côté de ma grand-mère et du côté de mon grand-père paternel. En creusant un peu, surprise (ou pas) : un même ancêtre commun réapparaît, quelques générations plus haut. Comme quoi, les boucles ne sont jamais bien loin.